Mercredi 1er septembre


Pas d'urgence ce matin. La veille au soir, j'ai réservé le ferry de 15h15 pour rejoindre les Lofotens à Moskenes.

Après mûres réflexions, Johannes a décidé de faire de même.


En regardant la carte plus précisément hier, j'ai remarqué un détail important. La liaison en ferry entre Andenes et Gryllefjord s'arrête le 5 septembre. Elle permet de relier Versteralen à Senja, et empêche de faire un long détour. Une contrainte de plus à prendre en compte.


Le camping dispose d'un bel emplacement


Nous partons faire les courses à pied à environ 1 km, et montons sur le pont pour observer le maelström qui fait la célébrité de Saltstraumen.


On y voit cette masse d'eau tourbillonnante produite à Saltstraumen par la montée et la descente des courants.

Cela a lieu toutes les 6h, à chaque changement de marée. Ce n'est pas le pic du cycle à ce moment.

Nous avons prévu de revenir au pied, en moto.


Peu après 13h, c'est chose faite.


Arrivée à Bodø, le ferry pour le Nordkapp attend patiemment. Vraiment impressionnant le bestiau.


Je savoure mon énorme sandwich au pâté en attendant le ferry. Un vieux norvégien vient me voir pour discuter. Il a repéré que j'étais français.

Il a travaillé du côté de Toulouse et de Carcassonne. Il se souvient de la gastronomie française et du bon vin, un brin nostalgique.

Il me souhaite bon courage lorsque je lui dis que je compte camper jusqu'au cap nord. 


C'est l'heure d'embarquer. Je trouve une place à bord dans un beau fauteuil en cuir. 

Johannes vient me montrer une maison d'hôte à côté de Reine, Sakrisøy Gjestegård, très bien placée à 95€ pour deux. Top là mon gars !

Et après ça, promis : adieu luxe calme et volupté. Retour au base  .


Je vais sur le pont avant malgré le fort vent bien piquant.

Je suis surpris d'être le seul à profiter d'un tel spectacle. Tout le monde reste à discuter au chaud.


La chaine montagneuse des Lofoten apparaît au loin.

Sa cime déchire à perte de vue l'épais nuage de brume, pour tomber en précipice dans l'océan.

Fantasmagorique !


Quel chanceux je suis ! Fin de la séance d'émerveillement, retour sur la terre ferme sous une légère bruine.


Des paysages à tomber, à tire larigot. La séance d'émerveillement n'est pas terminé finalement.

On file à la maison d'hôte, pour déposer nos affaires en vitesse et repartir au plus vite à moto, à la découverte du coin.

Routes désertes, encore un peu de lumière, légère bruine.


De retour au bercail, même les motos profitent.


Petite montée pour accéder à la maison


Finalement, on décide de rester sur la balcon pour diner. La vue est plus jolie que dans la cuisine.


A proximité de la maison, les étendoirs sont vides mais demeurent quand même de forts relents. Qu'est-ce ça doit être avec le poiscaille !!


Diner à profiter de ce petit paradis.

Ça promet pour les prochains jours.